Le balcon annécien, série II

tu sais de quelle sempervivum il s'agit ? elle a l'air glanduleuse .... sinon tu as toujours des echinocereus pectinés " de dingues"

Merci Gilles
Bien qu'ils ne soient pas donnés comme les plus rustiques ni comme les plus solides, ce sont pourtant les seuls de la section Reichenbachii à accepter de pousser chez moi, le genre type E.reichenbachii y foirant progressivement mais systématiquement...
Pour la joubarbe c'est très probablement Sempervivum montanum, qui est là haut très polymorphe selon qu'elle pousse sur des gypses, des sédiments triasiques ou des schistes cristallins, au soleil ou à mi-ombre, en situation sèche ou ultra sèche.
Au fait, j'ai réussi au moins une bouture d'Hylotelephium anacampseros prélevée à 2600 m d'altitude dans le jardin alpin que je suis en train de créer là-haut

c'est quoi ce jardin ? tu peux nous en dire plus ?

Juste un bout de talus situé à côté de mon immeuble dans lequel j'ai mis quelques vivaces alpines dont des bulbes, rien de bien concluant pour le moment mais Meconopsis betonicifolia a toutefois refait surface, ce qui est déjà une petite victoire en soi
Au balcon, c'est le plus gros de mes trois Echinocereus rigidissimus LAU088 classiques qui fleurit, plus petitement toutefois que l'albinos:

Ôôôôôh !... mes yeux hésitent entre cette belle fleur et la dense spinescence apicale semblable à de la paille de fer.

Sulcorebutia pulchra VS421 fleurit pour la troisième fois:

Un dernière fleur pour cet Echinocereus rigidissimus albiflorus:

Un Chamaecereus bien connu, fort vaillant cet été comme les précédents:

Et in situ hier soir, un des innombrables Sempervivum montanum:

je ne vois pas les photos !

Bizarre Gilles, chez moi ça marche
A Annecy les Chamaecereus hybrides Opus Red et Magdalena commencent à fatiguer, leurs fleurs réduisent de taille jour après jour:Le climatiseur m'ayant produit de l'eau en surplus alors que mes réserves furent remplies par les pluies de juin, j'ai arrosé pour ne pas la perdre mes cactus globulaires avec de façon régulière, comme si c'étaient des Petunia.
Ça les a fait gonfler et même pousser, et ce matin j'ai même eu l'agréable surprise de constater une primiparité multiple dans le pot d'un de mes deux Mammillaria meiacantha heyderii:Cela confirme s'il en était besoin que des cactus comme ces braves et fort rustiques M.meiacantha aiment à être arrosés l'été puisqu'ils choisissent cette saison difficile pour germer, quand d'autres préféreront l'automne ou même l'hiver: me voilà donc contraint par les circonstances à en poursuivre l'arrosage
Vous aurez noté que les éléments de naturalité laissés à la surface du pot dans le but de leur recréer un habitat crédible ne semblent absolument pas les gêner, bien au contraire, pas plus que les graviers calcaires en marbre de Carrare de leur substrat

Bonjour!
Aujourd'hui, fait suffisamment rare pour être signalé à cette période, il a plu: bon trois fois rien mais j'ai été rassuré en voyant que la pluie existe encore sous nos latitudes
J'en ai profité pour entreprendre un gros chantier sur les oponces et d'autres opuntioïdes, vous comprenez donc pourquoi j'ai retardé au maximum cette opération!
Dans un premier temps, je vire d'un des pots tambour abritant les oponces un Opuntia polyacantha histricina qui n'a jamais vraiment poussé en x années ici et est toujours plein de parasites au point d'avoir fini par contaminer sa voisine Opuntia pottsii:Les guêpes parasitoïdes omniprésentes ignorant superbement ces Diaspis trop petites pour elles, pas de quartiers: deux pschitts de "barrière à insectes" et me voilà tranquille pour six mois!
L'opération va faire place au plus gros des O.pinkavae, à l'étroit dans sa terrine parmi les autres:
Les O.pinkavae avaient complètement envahi leur terrine de leurs racines car chez cette espèce, il se passe plus de choses sous terre qu'à l'air libre, je comprends à présent le faible engouement qu'elle suscite en culture et je choisis de les jeter pour ne conserver que la plus belle des cinq: Elle va rejoindre Opuntia X"Rom" dans le gros pot tambour, libérant la terrine céramique:
Plus douloureux pour les doigts est le reconditionnement des Maihueniopsis ovata et darwinii, qui ne poussent plus dans leur terrine de plastique trop peu profonde et dont je ne garde qu'une de chaque dans la terrine céramique tout juste libérée:Je taille au passage M.darwinii qui poussait de façon trop lâche:
Elles-mêmes libèrent la terrine plastique basse et étalée qui conviendra mieux que le pot de 13X13 à Maihueniopsis nigrispina atroglobosa vu ses racines restées en surface:Elle doit quitter la collection principale pour rejoindre les tablars latéraux où elle sera moins gênée par les voisines, car au vu de ses articles surdimensionnés qui la font progressivement ressembler à la forme type, cette forme naine atroglobosa semble être très intolérante à la mi-ombre :
Reste le pot de 13x13 vide au beau milieu du tablar: Il ne devrait pas le rester, car à défaut du type je viens de dégotter une forme brevispina cespitosa du fameux Echinopsis leucantha



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/07/22 16:34 par chin@ill.

Mon dieu ....... leucantha brevispina caespitosa ...... ça sent la monstruosité botanique a plein nez
Sinon c'est quoi "la barriere a insecte" ?

Citation
gilles83
Mon dieu ....... leucantha brevispina caespitosa ...... ça sent la monstruosité botanique a plein nez

Tu ne crois pas si bien dire, au début j'ai pensé à une banale forme d'E.oxygona brevispina, mais le port du candidat (par ailleurs prolifera et non caespitosa, au temps pour moi même si j'ai du mal à différencier les deux phénomènes) me semble être plus irrégulier donc coller davantage avec celui d'E.leucantha:

Si c'était bien une forme non typique d'E.leucantha l'intérêt pour moi serait ses nombreux rejets pouvant servir de secours, car cette espèce pourtant donnée comme plus rustique que les classiques ne semble pas forcément facile à garder pour autant.
En plus les formes inermis ou brevispina des Echinocereus coccineus et triglochidiatus sont chez moi plus chichiteuses, et crèvent avec une aisance quelque peu accrue par rapport aux formes typiques...donc méfiance!

Qui a identifié cette plante ? et comment ? c'est sorti dans un semis de leucantha ? parce qu'a voir comme ça ça peut etre un tas d' echinopsis

ça fait quelle taille ? diametre -hauteur ? ça a un petit air de validus (terschecki) ... l'avis d' Henri m'interesse au plus haut point ....

La plante mystère provient d'un producteur italien installé depuis une trentaine d'année, qui produirait à partir de semis dans ses propres serres selon son site: elle ferait environ 12 cm de diamètre et de hauteur à ce stade, soit une plante relativement âgée mais pas encore assez pour fleurir qui proviendrait du rejet d'une plante mère produisant une longue fleur tubulée blanche...
Le gros hic, c'est que jamais je n'ai vu sur le net d'autres E.leucantha portant à la fois les caractères brevispina et prolifera!
La littérature me dit que cette espèce peut effectivement rejeter de façon variable selon la population mais ne le ferait qu'une fois les 10 cm de ø de tige atteints et sous réserve qu'elle se plaise, par ailleurs tous les cactus peuvent voir apparaître les caractères brevispina et prolifera donc en théorie cette plante pourrait exister.
J'ai longtemps eu un E.terscheckii, identifié à l'époque comme tel par Henri et vendu en 2017 avec l'appartement d'Agde où depuis il continue de prospérer sur son toit terrasse autrement mieux qu'il ne le faisait à Annecy: c'est vrai que ces aréoles oblongues l'évoquent assez, mais en terme de proportion des côtes à mon avis ça ne colle pas avec un jeune E.terscheckii de 12 cm de hauteur et de ø.
"Barrière à insectes" et un insecticide ménager à base de pyréthrinoïdes de synthèse à ne détourner qu'avec de grandes précautions mais, il faut bien le dire, bigrement efficace face aux piqueurs/suceurs les plus tenaces:




Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/07/22 20:27 par chin@ill.