Le balcon annécien, série II

Les Echinocereus coccineus rosei tirent les premiers cette année, ce qui est rare:

Gymnocalycium bruchii, seul du genre chez moi, va bientôt m'offrir le bouquet printanier et rejette en tous sens:

Echinocereus viridiflorus se lance lui aussi:




Modifié 2 fois. Dernière modification le 09/05/22 15:30 par chin@ill.

Le viridiflorus prépare plusieurs rafales coté soleil

Côté soleil, comme tu dis...presque tous fleurissent à l'unilatérale quand ils n'indiquent carrément pas le sud, pour peu qu'ils forment une colonne
Ce balcon me sort par les yeux, je perds une à une toutes les oponces et les Austrocactus se meurent, je dois y adapter les espèces cultivées qui doivent à la fois être rustiques (ce qui pour être honnête est de moins en moins requis), tolérantes à la mi-ombre mais aussi au soleil le plus brûlant qui déboule d'un coup vers 11h: l'équation devient compliquée à résoudre
Pendant qu'on cause les Echinocereus coccineus, qui se comportent exactement comme avant dans ces conditions pourtant moins favorables, sentent arriver la première vague de chaleur et ouvrent à la hâte dans la grosse terrine leurs premières fleurs rouges :

Autant ce dernier cactus témoigne une certaine hostilité, autant les tendres boutons du bruchii rassurent.

Ils sont moins hostiles qu'ils n'en ont l'air, leur durée de vie fait que ces épines sont finalement assez émoussées
Puis le balcon serait bien triste sans eux, surtout à mi ombre , je ne peux pas leur en vouloir quand ils se cotisent pour m'offrir tout ça:



Sinon j'ai reçu ce jour ma petite commande:

Tout le monde est donc à priori identifié, oufff, pas besoin de vous embêter
L'Austrocactus mystère (peut-être A.spiniflorus) qui n'a jamais fleuri en x années de détention et a presque cessé de croître depuis que je suis ici est viré, même si je trouve des racines finalement correctes ma décision est prise, il partira en juin chez un ami qui a une maison et un jardin plus susceptibles de convenir à ce tentaculaire ingrat:

Ces petits Sulcorebutia, que j'aurais aimé pouvoir trouver ici dans la boutique, le remplacent aussitôt:

S'ils s'adapent comme prévu à la mi-ombre alors je devrais me régaler, jugez donc:

Ton balcon est vraiment tres impressionant !

Chouettes photos , j'aime beaucoup les Sulcorebutia et autres Rebutia, je n'ai pas pu m'empêcher d'en ramener encore plusieurs de ma visite à Tiercé ... Les Echinocereus commencent aussi à fleurir sur le rebord de ma fenêtre, après les premiers viridiflorus, c'est au tour de coccineus gurneyi, triglochidiatus octacanthus, pamanesiorum et dasyacanthus. D'autres se préparent pour un peu plus tard.

magnifique ces floraisons d'Echinocereus coccineus!c'est vrais que Gymnocalycium est très doux a coté de ces épineux! j'en ai acquis un ce dimanche et il m'a déjà bien piqué , pourtant emballé dans du journal et dans un petit sac !mais ses fleurs rouges sont vraiment lumineuses!
je te souhaite autant de succès avec les Sulcorebutia Zoé

Ton balcon est toujours aussi beau Chin !
On en prend plein les yeux !
Je te souhaite beaucoup de réussite avec les sulcos que moi je n'arrive guère à conserver...

Merci à tou-te-s et content de te relire, Nova74!
Mais si toi tu n'y arrives pas, je ne vois pas comment j'y arriverais car notre climat est très similaire, notamment concernant la chaleur estivale qu'ils n'aiment apparemment pas
Et ils passeront l'hiver dehors eux aussi: je ne descends guère en dessous des -2°C d'ordinaire mais un pic de froid persistant pourrait encore survenir, même si d'année en année sa probabilité décline...
Pour choisir ce genre j'ai tablé sur le faible nombre d'heures d'ensoleillement direct sur mon balcon et sur un substrat à forte granulométrie plutôt acide (pouzzolane, akadama tassée et ponce) et profond, au vu des fortes racines pivotantes de ces plantes qui pourtant sont très petites (1.5/2 cm de ø).
J'avais aussi pensé aux Echinopsis cespiteux, mais leur croissance est bien trop rapide pour mes terrines...

Vu de loin , sans vraiment connaitre ton climat, je pense au contraire que ça pourrai fonctionner. Certes les sulco n'aiment guere les temperatures diurnes excessives (mais ça reste relatif , on parle tout de même de la Bolivie .......) mais ce sont surtout les T° nocturnes élévés qu'il detestent. s'il fait tres chaud le jour mais que ça redescend bien la nuit (avec si possible une bonne rosée au "point du jour" ), ça doit bien se passer. D'ailleurs sans faire injure a Henri le meilleur producteur de Rebutia et Sulcorebutia en france (et peut etre bien plus large ..... ) se trouve dans la region de Gap ! Là bas en Aout , le jour tu creves de chaleur et la nuit tu cailles ......
Pour le froid , le coté "cryptique semi enterré" laisse peu d' emprise au froid .Il faut juste eviter de produire des "asperges a l'anglaise" comme on en voit trop. Au pire si une vague de grand froid est annoncé , tu jette une couverture dessus. Mais jusqu'a -5 , -6° il ne doit pas y avoir de problêmes.
Pour l'anecdote , je rencontre de plus en plus de "sudestois" qui placent les sulco (et rebutia) dehors sans protection en hiver et c'est apparement comme ça que ça se passe le mieux , ils se gonflent comme des baudruches et ne semblent souffrir ni du froid ni des pluies hivernales.

Merci de ton éclairage, Gilles, qui va dans le sens de mon choix: ne me reste plus qu'à observer l'évolution des plantes dans ce pot de 13X13.
Il arrive désormais chez nous en ville qu'il fasse encore 27°C en fin de nuit entre juillet et août, mais heureusement un peu moins chez moi grâce aux arbres feuillus omniprésents.
Il est en revanche devenu quasi systématique d'atteindre les 22°C à 6h du matin en été

A l'acmé de leur floraison, on retrouve pot après pot dans leur ordre de voisinage les Triglochidiata, toujours en démarrant par les E.coccineus:

(pot n°1, ceux qui ont les fleurs roses)
(pot n°2, visité par une abeille solitaire)
(pot n°3)
(pot n°4, celui des E.coccineus nains)
(pot n°5, trois gros warriors, dont "Apérosé" en haut)
(pot n°6, rempoté l'an dernier)
(pot n°7 de plantes nées de semis maison avec, là encore, l'abeille qui se gave)

Toujours pot à pot et par voisins, voici cette fois les Echinocereus triglochidiatus:
(pot n°11, hébergeant l'individu le plus impressionnant)
(pot n°12, le second individu le plus gros)
(pot n°12 hébergeant le troisième individu en taille, assez fainéant)

Ce balcon de dingue (avec tout le respect que je te dois !)