Le Domaine du Rayol

Le Domaine du Rayol est situé sur la Côte Varoise, entre Cavalaire et Hyères. Ce magnifique domaine a échappé à l'appêtit des promoteurs grâce à l'action des associations de défense du patrimoine. L'ancienne propriété du constructeur d'avions Henri Potez appartient au Conservatoire du Littoral depuis 1989.

L'architecte paysagiste Gilles Clément a été chargé de redonner vie au jardin. Profitant d'un climat exceptionnellement doux, et s'appuyant sur les magnifiques arbres existants dans le parc, il a créé différents jardins, inspirés chacun par une région du monde: Afrique du Sud, Mexique, Chili, Australie... Ces jardins vont nous permettre de découvrir de nombreuses plantes exotiques et succulentes !

Sur cette photo, on voit l'Hôtel de la Mer, l'ancienne maison de maître qui sert maintenant de bâtiment d'accueil et de départ de la visite. Celle-ci commence avec le petit jardin des Canaries, sur la gauche en descendant de la terrasse.


Les deux pièces maîtresses de ce jardin sont deux superbes Dracaena draco ou dragonniers, autour desquels sont plantés des Aeonium, des Echium et des Euphorbia caractéristiques de la végétation des Iles Canaries.


On chemine ensuite dans le grand jardin australien planté d'immenses Eucalyptus.


Du haut du jardin méditerranéen, entre cyprès, pins et palmiers, on a une belle vue sur les Iles d'Hyères (Porquerolles, Port-Cros et Levant).

Le grand escalier qui traverse le jardin en direction de la mer est marqué par une pergola monumentale en béton. Cette perspective est une des images fortes du Domaine du Rayol.


On arrive maintenant au jardin sud-africain, planté d'aloès aux couleurs rougeâtres qui témoignent d'une certaine sécheresse. Je reconnais les Aloe marlothii, arborescens et pluridens fournis au Domaine il y a bien longtemps, et dont certains se sont bien développés !


Sur les côtés de l'allée principale, on découvre de splendides touffes de Chamaerops humilis, le seul palmier originaire de la Côte d'Azur.


Cet arbuste aux allures de bananier est un Strelitzia nicolai, ou «oiseau de paradis géant », qui atteint des proportions impressionnantes.


L'allée principale passe par la Ferme, l'ancienne maison du jardinier. Comme cela se faisait autrefois dans les grands Domaines, un ou plusieurs jardiniers attitrés faisaient partie du personnel et demeuraient sur place à l'année. Cette demeure au charme très particulier est construite à proximité du potager.

Sur le talus qui surplombe les restanques de l'ancien jardin potager, un jardin mexicain a été aménagé.

De nombreuses Agavacées peuplent ce jardin : Agave, Dasylirion, Yucca.

Le sol rocailleux et la pente orientée au sud sont favorables à la culture des plantes grasses. Les Dasylirion et les agaves en fleurs sont très nombreux.

Le splendide Yucca rostrata est une des plantes phares du jardin mexicain.


Témoins de la douceur du climat, un Pachypodium lamerei et un Pelargonium se portent à merveille !

Le Pachycereus pringlei et les Echinocactus grusonii ne présentent pas de défauts.

Agave horrida n'est pas une espèce très répandue en culture.

Un Opuntia linguiformis, caractérisé par ses palettes très longues.

Une cordyline à feuilles rouges en compagnie d'un Agave macroacantha .

Une grosse touffe d'Opuntia ficus-indica abrite des Agave attenuata très sensibles au froid.


Plus rustiques, de jolies touffes d'Agave stricta et de Cylindropuntia tunicata ou rosea.


Dans un ancien coffre destiné à abriter les semis de légumes, une petite collection de Mammillaria. Voici une Mammillaria rhodantha ssp. pringlei à deux têtes et un pot garni de deux Mammillaria hahniana.

La visite du jardin mexicain se termine sur un beau sujet de Mammillaria geminispina.

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