Chili 2015/16

De bien jolies photos ; une préférence pour celle-ci : magnifique !

Sympa les petits personnages. Par contre si j'avais vu une telle araignée j'aurais crié plus aigu que la buse

Bonsoir Guillaume,
comme chaque année tu nous émerveilles avec le récit de ton voyage au Chili, et à ce moment de l'année c'est toujours un plaisir de le regarder

j'aime assez cette photo



Michel
Aix les Bains - Savoie (73) - France

Tu m'avais donné des N.garaventae et N.curvispina il y a quelques années, ils sont toujours au balcon!

Merci les gars pour vos commentaires sympas.
Oui Guillaume, les graines viennent de là, je viens de leur donner un peu d'eau. Au Chili ils ont des hivers humides et des étés secs. (avec des exceptions comme ce jour-ci)

C'est pas fini

Fin décembre, mon ami Yerko et moi décidons d'aller faire un tour vers le sud, à Pichilemu, où l'on trouve l'endémique Trichocereus bolligeriana. Nous partons de bon matin de Valparaiso pour arriver directement à la Punta Lobos. Ce n'est pas un jour très ensoleillé encore une fois, on fait des économies de crème solaire. Au bout de la pointe se trouve un rocher habité par des oiseaux maritimes:





Ici, Neoporteria subgibbosa est bien prospère. Il croît en nombre et on peut voir des plantes bien agées.





Nous sommes donc venus principalement pour admirer l'endémique Trichocereus bolligeriana. L'image typique de cette plante représente des groupes suspendus à la falaise, c'est ce que l'on voit sur la couverture du dernier livre d'Adriana Hoffmann.





C'est vrai que c'est original, mais je ne crois pas que cela soit une caractéristique de ce taxon. Ici on peut trouver des Puya poussant de la même façon:



Voir des Neoporteria:



C'est, je pense, la topographie du coin qui provoque ces formes. Plus loin le bolligeriana pousse différemment:





On remarque la pousse de l'année favorisée par "El Niño":



L'humidité est notable ici, je pense que cette plante devrait bien supporter le climat de la façade atlantique chez nous:







On s'en sert aussi pour faire sécher le cuchayuyo



Ce Trichocereus porte de belles fleurs en tout cas:







Guillaume
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merci Guillaume pour ce magnifique reportage ! je viens de le lire depuis le début, car ces derniers temps je ne suis pas venue souvent sur le forum pour cause de déménagement !
la beauté du voyage commence dans l'avion avec ces vues superbes et ca continue tout le long! il y a tout pour etre heureux ! la montagne, la plage , des cactus et des fleurs ! le paradis! les bestioles font un peu (beaucoup) peur mais elles sont chez elles! les petit personnages aussi ont bien trouvés leur place j'ai passé un bon moment , merci! Zoé

Comme Zoé je viens de découvrir ton reportage au Chili. Un voyage magnifique depuis le départ, la découverte de toutes ces plantes et un pur bonheur, on ne voudrait pas que cela s'arrête, trop trop bien, merci Guillaume pour ce partage.

Je vais enfin terminer le récit de ce voyage par une découverte.

Lors de cette sortie dans les environs de Pichilemu, alors que nous contemplions le paysage, Yerko repère des fleurs dans les herbes à nos pieds...des fleurs de cactus, indubitablement...
Vous les voyez là?:



Nous nous mettons à quatre pattes,



Le verdict tombe, Neoporteria aspillagae! Incroyable, nous sommes à 20 ou 30 km plus au sud que les populations recensées jusqu'à présent. Nous allons rester un bon moment sur cette petite station, à essayer de dénombrer et photographier les plantes. C'est une plante très cespiteuse, la seule à ce point là dans le genre Neoporteria.



Ce n'est donc pas facile de dire combien de plantes différentes nous voyons. D'autant plus que l'on distingue un nombre élevé de jeunes semis. Je dirai à la louche qu'il y avait entre 30 et 40 plantes adultes. Des fleurs, des fruits montrent que cette population est en bonne santé.







Certaines plantes sont régulièrement piétinées, leur croissance est difficile:





Les autres, au contraire, profitent bien du climat local:



(Vous pouvez voir plus de photos de ce Neoporteria aspillagae sur mon site ICI)

Je suis un peu pessimiste quand au devenir de ces plantes, d'un accès un peu trop facile. Ce qui est fou, c'est qu'un chilien a aussi trouvé une population deux semaines après nous à quelques centaines de mètres de là. Le tout publié sur Facebook sans vraiment cacher la localisation. Mais c'est tout de même une bonne nouvelle, il vaut mieux trouver de nouvelles population que de constater des disparitions. On peut aussi dire que le fait de les découvrir va les mener à leur perte. L'avenir le dira.

Voilà, pour cette année donc, qui même si elle ne fut pas très aventureuse a quand même été bien excitante.
Pourvu que ça dure...

Guillaume
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Bonjour
Avec un peu de retard, une agréable découverte.
Bravo Guillaume, de jolies photos.
Jean Luc

Merci Guillaume, j'ai suivi ce reportage de bout en bout et j'ai adoré. De très belles images et des informations passionnantes.

Très instructif : l'humidité, le cochayuyo...

Le cochayuyo effectivement, merci pour la bonne orthographe Tom. Moi, j'aime bien, coupé en petits bouts dans un ragout de légumes, c'est pas mal.

Guillaume
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Sublime ça donne envie !