Chili 13/14
Envoyé par Guillaume
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Re: Chili 13/14 lundi 20 janvier 2014 11:13:30 |
Oui Nelly, c'est pas fini...
Alors, le matin j’émerge après cette nuit bercé par le ressac de l'océan. Une chaine de montagne parallèle à la mer me sépare de la plante qui est un peu le but principal de mon déplacement. La napina challensis !
C'est une de mes chouchous chez les cactus. Je vous montre en passant une plante que j'ai acheté aux Keim il y a deux ans. Depuis, elle pousse en hauteur, je n'ai pas de photo récente. Ingrid et Ricardo m'ont dit qu'il ne fallait presque jamais les arroser, mais la mienne s'est quand même pris un peu de pluie.
Je traverse donc la barrière montagneuse et me retrouve sur une grande plaine intérieure. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin:
Le chasseur de cactus acquière peu à peu un sens du terrain propice à la découverte. Sur une surface plate ou accidentée, on cherche là où le sol est assez stable (pas dans le sable), près des obstacles, rochers, cailloux, grandes plantes...mais là la tache est immense.
Je trouve parmi les cailloux tous plus beaux les uns que les autres un terrier d'araignée:
Je fais de multiples arrêts et je quadrille le terrain en laissant mon sac dans la voiture emportant juste le gps. Le soleil cogne fort dans cette vallée encaissée, mon acouphène se fait criant dans ce désert sonore.
La route n'est pas toujours bonne pour ma petite Kia Morning. LÃ je passe, je passe pas...?
En ratissant le terrain je constate les dégâts causés par les guanacos sur la flore. Ils creusent le sol à la recherche de bulbes et de racines. Certains coins sont véritablement dévastés. Le Parc Llanos de Challe dans lequel je suis a été créé pour protéger ces mammifères sauvages, en grande partie.
De cactus je ne vois qu'Eulychnia breviflora
Mais au bout d'un moment, mon acharnement paie. Je trouve enfin une petite population, je ne peux laisser échapper un cri de joie. Elles ne sont pas aussi blanches que sur les photos que j'avais vu, cela peut être dû à la poussière, mais je suis sûr que se sont bien des Thelocephala napina challensis.
Je vais rester un long moment à leur coté, dégustant cette victoire, je me dit que ce que je trouverai à partir de maintenant ne sera que du bonus.
Je sais que dans ce parc pousse une autre napina, la llanensis, mais j'avais déjà décidé de faire l'impasse, je n'ai aucune idée de l'endroit qu'il faut explorer.
Ce sera pour une autre fois.
Ce parc est magnifique, la nature sauvage y est parfaitement préservée. Certains endroits sont même interdits au public On peut y observer le phénomène du "Desierto Florido" les rares années où il pleut.
C'est Hector Correa qui a pris la tête de la création du parc en 94, lui même qui, plus tard, m'ouvrira les portes du cactarium de Viña del Mar. J'ai toujours sa carte sur moi, ça peut servir...
Je vous emmène ensuite dans la vallée qui borde le parc au nord à la recherche de la napina aerocarpa...
Guillaume
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Modifié 3 fois. Dernière modification le 04/02/14 12:10 par Guillaume.
Alors, le matin j’émerge après cette nuit bercé par le ressac de l'océan. Une chaine de montagne parallèle à la mer me sépare de la plante qui est un peu le but principal de mon déplacement. La napina challensis !
C'est une de mes chouchous chez les cactus. Je vous montre en passant une plante que j'ai acheté aux Keim il y a deux ans. Depuis, elle pousse en hauteur, je n'ai pas de photo récente. Ingrid et Ricardo m'ont dit qu'il ne fallait presque jamais les arroser, mais la mienne s'est quand même pris un peu de pluie.
Je traverse donc la barrière montagneuse et me retrouve sur une grande plaine intérieure. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin:
Le chasseur de cactus acquière peu à peu un sens du terrain propice à la découverte. Sur une surface plate ou accidentée, on cherche là où le sol est assez stable (pas dans le sable), près des obstacles, rochers, cailloux, grandes plantes...mais là la tache est immense.
Je trouve parmi les cailloux tous plus beaux les uns que les autres un terrier d'araignée:
Je fais de multiples arrêts et je quadrille le terrain en laissant mon sac dans la voiture emportant juste le gps. Le soleil cogne fort dans cette vallée encaissée, mon acouphène se fait criant dans ce désert sonore.
La route n'est pas toujours bonne pour ma petite Kia Morning. LÃ je passe, je passe pas...?
En ratissant le terrain je constate les dégâts causés par les guanacos sur la flore. Ils creusent le sol à la recherche de bulbes et de racines. Certains coins sont véritablement dévastés. Le Parc Llanos de Challe dans lequel je suis a été créé pour protéger ces mammifères sauvages, en grande partie.
De cactus je ne vois qu'Eulychnia breviflora
Mais au bout d'un moment, mon acharnement paie. Je trouve enfin une petite population, je ne peux laisser échapper un cri de joie. Elles ne sont pas aussi blanches que sur les photos que j'avais vu, cela peut être dû à la poussière, mais je suis sûr que se sont bien des Thelocephala napina challensis.
Je vais rester un long moment à leur coté, dégustant cette victoire, je me dit que ce que je trouverai à partir de maintenant ne sera que du bonus.
Je sais que dans ce parc pousse une autre napina, la llanensis, mais j'avais déjà décidé de faire l'impasse, je n'ai aucune idée de l'endroit qu'il faut explorer.
Ce sera pour une autre fois.
Ce parc est magnifique, la nature sauvage y est parfaitement préservée. Certains endroits sont même interdits au public On peut y observer le phénomène du "Desierto Florido" les rares années où il pleut.
C'est Hector Correa qui a pris la tête de la création du parc en 94, lui même qui, plus tard, m'ouvrira les portes du cactarium de Viña del Mar. J'ai toujours sa carte sur moi, ça peut servir...
Je vous emmène ensuite dans la vallée qui borde le parc au nord à la recherche de la napina aerocarpa...
Guillaume
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Modifié 3 fois. Dernière modification le 04/02/14 12:10 par Guillaume.
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Re: Chili 13/14 lundi 20 janvier 2014 11:35:43 |
Merci Guillaume pour ce reportage !
Moi, je ne dis rien, je lis et admire tranquillement devant mon ordinateur et je profite de ton admirable travail de recherches... et j'attends sagement les photos de la vallée aux napina aerocarpa
Moi, je ne dis rien, je lis et admire tranquillement devant mon ordinateur et je profite de ton admirable travail de recherches... et j'attends sagement les photos de la vallée aux napina aerocarpa
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Re: Chili 13/14 lundi 20 janvier 2014 13:04:44 |
Pour trouver la napina aerocarpa, j'ai farfouillé sur net et dans les livres et ce qui revient souvent c'est la localité "Canto de Agua", le chant de l'eau. C'est sûr que dans ce désert aride la moindre goutte est un événement. Nous sommes dans la Quebrada Carrizal le lit d'un "fleuve". À 25 km de l'océan je m’arrête et commence mes recherches.
Je trouve assez rapidement la plante sur les collines bordant la route. La classification des napina se joue souvent à un poil, et là justement la spécificité de celle-ci est la pilosité de ses fruits, bien différente des lembckei du début par exemple. L'ovaire est recouvert de poils blancs mais aussi de poils droits et rigides commes de fines épines. Cela doit aider le fruit mûr qui se détache pour se faire emporter au loin par le vent. D'où son nom aero - carpa (fruit).
On les trouvent ici à l’abri du soleil:
en compagnie de Cop.echinoides:
et même de jeunes plantes:
Voilà pour aujourd'hui, j'en ai trouvé deux mais je suis bien crevé. Je rejoins Carrizal Bajo sur la côte où je me fait un bon resto et je prends une chambre d’hôtel avec 3 lits superposés pour moi tout seul
Je recharge toutes mes batteries, prends une bonne douche et fais le plein d'eau....
Guillaume
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Je trouve assez rapidement la plante sur les collines bordant la route. La classification des napina se joue souvent à un poil, et là justement la spécificité de celle-ci est la pilosité de ses fruits, bien différente des lembckei du début par exemple. L'ovaire est recouvert de poils blancs mais aussi de poils droits et rigides commes de fines épines. Cela doit aider le fruit mûr qui se détache pour se faire emporter au loin par le vent. D'où son nom aero - carpa (fruit).
On les trouvent ici à l’abri du soleil:
en compagnie de Cop.echinoides:
et même de jeunes plantes:
Voilà pour aujourd'hui, j'en ai trouvé deux mais je suis bien crevé. Je rejoins Carrizal Bajo sur la côte où je me fait un bon resto et je prends une chambre d’hôtel avec 3 lits superposés pour moi tout seul
Je recharge toutes mes batteries, prends une bonne douche et fais le plein d'eau....Guillaume
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Re: Chili 13/14 lundi 20 janvier 2014 14:21:35 |
superbes photos et commentaires !!! comme si on y était! je trouve qu'il faut etre' bien courageux tout de meme pour se ballader seul au milieu de cette nature sauvage ! Zoé
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Re: Chili 13/14 mercredi 22 janvier 2014 21:08:49 |
Merci à tous, c'est pas encore fini
Le matin je repars vers le nord. Je m'arrête dans un mini bled sur la côte, Totoral Bajo où je cherche Eriosyce sociabilis, c'est la localité type selon mon Hoffmann. je n'en trouve point mais prends ces quelques photos:
Cop. echinata cristés:
Cop. echinoides:
le nom de ce dernier veut dire "qui ressemble à un oursin"
Bon, mais je ne trouve aucun Eriosyce ici. Plus tard je lis qu'il en reste à peu près 80 à l'état sauvage, répartis sur 4 populations. C'est pas étonnant que je ne sois pas tombé dessus...
Alors je prends la vallée qui rentre dans les terres jusqu'à Totoral, village oasis.
C'est pas la fête tous les jours ici
Je trouve facilement napina glabrescens. Cette population n'est pas totalement glabre
Les plantes sont bien cuites par le soleil. Notez que les fruits ne portent pas de poils rigides et droits, nous sommes à moins de 30km à vol d'oiseau de aerocarpa.
En voiture Simone, je retourne vers la côte pour poursuivre mes explorations......
Guillaume
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Le matin je repars vers le nord. Je m'arrête dans un mini bled sur la côte, Totoral Bajo où je cherche Eriosyce sociabilis, c'est la localité type selon mon Hoffmann. je n'en trouve point mais prends ces quelques photos:
Cop. echinata cristés:
Cop. echinoides:
le nom de ce dernier veut dire "qui ressemble à un oursin"
Bon, mais je ne trouve aucun Eriosyce ici. Plus tard je lis qu'il en reste à peu près 80 à l'état sauvage, répartis sur 4 populations. C'est pas étonnant que je ne sois pas tombé dessus...
Alors je prends la vallée qui rentre dans les terres jusqu'à Totoral, village oasis.
C'est pas la fête tous les jours ici
Je trouve facilement napina glabrescens. Cette population n'est pas totalement glabre
Les plantes sont bien cuites par le soleil. Notez que les fruits ne portent pas de poils rigides et droits, nous sommes à moins de 30km à vol d'oiseau de aerocarpa.
En voiture Simone, je retourne vers la côte pour poursuivre mes explorations......
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Re: Chili 13/14 mercredi 22 janvier 2014 22:29:10 |
Bonsoir Guillaume.
Je suis avec grand plaisir le récit de ton voyage et je suis admiratif.
Les paysages arides sont impressionnants et les plantes dans leur milieu nature sont exceptionnelles.
Merci de nous faire partager ton aventure.
J'attends avec impatience la suite du voyage.
Je suis avec grand plaisir le récit de ton voyage et je suis admiratif.
Les paysages arides sont impressionnants et les plantes dans leur milieu nature sont exceptionnelles.
Merci de nous faire partager ton aventure.
J'attends avec impatience la suite du voyage.
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Re: Chili 13/14 vendredi 24 janvier 2014 11:34:37 |
Je remonte vers le nord dans la foulée et fais plusieurs arrêts vers Caleta Pajonales, dans l'espoir de trouver napina pajonalensis. Il fait bien chaud aujourd'hui sur la côte et je ne trouve rien. Je fais un peu la tronche 
Tant pis! Il faut bien qu'il me reste des choses à découvrir pour mes prochains voyages, quelques rêves...
J'aurai quand même trouvé 6 napina (si la première est bien riparia) sur les 9. Ça me va
Au lieu de redescendre vers Valparaiso ma mission effectuée, je me dis que je ne suis pas trop loin du Morro Copiapo où l'on trouve une autre Thelocephala : Eriosyce odieri.
Je continue donc la route côtière, j'arrive à l'embouchure du Rio Copiapo. L'érosion du vent et de l'eau a sculpté le relief d'une façon remarquable, on y a incrusté une petite chapelle:
De l'autre coté du fleuve un marais salin chauffe au soleil, il s'y développe une bactérie rose, l'effet est surprenant :
J'arrive en milieu d'après midi au Morro, c'est un plateau sombre posé sur un vaste lit de sable, on dirait un peu le Mordor
Je gare ma voiture au pied, et le gravis rapidement. Le sommet du plateau est immense, il faudrait deux jours pour l'explorer entièrement. Les paysages y sont variés.
Les plus grandes plantes sont toujours les Eulychnia breviflora:
Par ordre de taille vient ensuite Copiapoa marginata. Ce Copiapoa n'a rien pour lui esthétiquement, à part ses côtes verticales bien dessinées sur les vieux sujets peut-être...
Ici aussi les guanacos ont fait des dégâts:
Le Cop' fait également le repas des insectes:
Il faut se pencher, avoir l’œil bien ouvert pour enfin dégoter Eriosyce odieri. Les plantes, comme les napina, se rétractent dans le sol en été et le vent fort a déjà chassé tous les fruits.
Le soleil commence à redescendre, moi aussi donc.
J'irai dîner à Bahia Inglesa; de l'autre coté de la baie. Ça fait drôle de se retrouver dans la civilisation, cette petite station balnéaire est une sorte d'Ibiza miniature, avec musique techno sur la croisette et jeunesse branchée en goguette. Je plante enfin ma tente dans un camping au pied du Morro où je prends une douche bienvenue.
Je pense déjà au retour, c'est bientôt le jour de l'an...
Guillaume
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/02/14 12:17 par Guillaume.
Tant pis! Il faut bien qu'il me reste des choses à découvrir pour mes prochains voyages, quelques rêves...
J'aurai quand même trouvé 6 napina (si la première est bien riparia) sur les 9. Ça me va
Au lieu de redescendre vers Valparaiso ma mission effectuée, je me dis que je ne suis pas trop loin du Morro Copiapo où l'on trouve une autre Thelocephala : Eriosyce odieri.
Je continue donc la route côtière, j'arrive à l'embouchure du Rio Copiapo. L'érosion du vent et de l'eau a sculpté le relief d'une façon remarquable, on y a incrusté une petite chapelle:
De l'autre coté du fleuve un marais salin chauffe au soleil, il s'y développe une bactérie rose, l'effet est surprenant :
J'arrive en milieu d'après midi au Morro, c'est un plateau sombre posé sur un vaste lit de sable, on dirait un peu le Mordor
Je gare ma voiture au pied, et le gravis rapidement. Le sommet du plateau est immense, il faudrait deux jours pour l'explorer entièrement. Les paysages y sont variés.
Les plus grandes plantes sont toujours les Eulychnia breviflora:
Par ordre de taille vient ensuite Copiapoa marginata. Ce Copiapoa n'a rien pour lui esthétiquement, à part ses côtes verticales bien dessinées sur les vieux sujets peut-être...
Ici aussi les guanacos ont fait des dégâts:
Le Cop' fait également le repas des insectes:
Il faut se pencher, avoir l’œil bien ouvert pour enfin dégoter Eriosyce odieri. Les plantes, comme les napina, se rétractent dans le sol en été et le vent fort a déjà chassé tous les fruits.
Le soleil commence à redescendre, moi aussi donc.
J'irai dîner à Bahia Inglesa; de l'autre coté de la baie. Ça fait drôle de se retrouver dans la civilisation, cette petite station balnéaire est une sorte d'Ibiza miniature, avec musique techno sur la croisette et jeunesse branchée en goguette. Je plante enfin ma tente dans un camping au pied du Morro où je prends une douche bienvenue.
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Re: Chili 13/14 vendredi 24 janvier 2014 12:52:24 |
J'aimerais y retourner en septembre pour le "dieciocho", la fête nationale. Cela n'a rien à voir avec notre 14 juillet. Le pays s’arrête pendant plusieurs jours, jusqu'à une semaine s'il y a des ponts, pour faire la fête. Je veux connaitre ça au moins une fois. Et je pourrai voir quelques cactus en fleur...
Guillaume
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/01/14 12:07 par Guillaume.
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Re: Chili 13/14 vendredi 24 janvier 2014 16:21:48 |
Le lendemain je rentre donc, 800 km jusqu'à la maison. J'aurais pu encore glandouiller dans le coin, mais à cette date beaucoup de chiliens commencent à affluer vers Valparaiso pour assister aux feux d'artifice du nouvel an. Si j'arrive trop tard je vais passer des heures dans les bouchons et j'aurai du mal à trouver une place pour garer mon auto dans mon quartier.
Sur le chemin je ne peux m'empêcher de faire un arrêt à la Quebrada Mala pour contempler les Copiapoa dealbata. Ils font partie de la poignée de Cop' qui me plaisent bien.
Ce sont de beaux bestiaux, des comme on aura jamais chez nous:
Celui -ci n'est pas très en forme, sa partie végétative qui capte l'énergie du soleil est réduite, ne croît plus, on ne vois pas de céphalium. Il est sur le chemin de la mort:
il va rejoindre cette étoile de mer
Celui-ci par contre est content:
Par ici pousse aussi Cop echinata qui a l'air d'être apprécié des guanacos (ils doivent avoir des gencives en béton ceux-là ) :
Et le retour de napina lembckei
bien cachée sous des rochers:
Il faut vraiment y aller la route est longue. Adieu Norte Chico, enfin, à bientôt j'espère.
I'm a poor lonesome cowboy...
Guillaume
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/01/14 12:08 par Guillaume.
Sur le chemin je ne peux m'empêcher de faire un arrêt à la Quebrada Mala pour contempler les Copiapoa dealbata. Ils font partie de la poignée de Cop' qui me plaisent bien.
Ce sont de beaux bestiaux, des comme on aura jamais chez nous:
Celui -ci n'est pas très en forme, sa partie végétative qui capte l'énergie du soleil est réduite, ne croît plus, on ne vois pas de céphalium. Il est sur le chemin de la mort:
il va rejoindre cette étoile de mer
Celui-ci par contre est content:
Par ici pousse aussi Cop echinata qui a l'air d'être apprécié des guanacos (ils doivent avoir des gencives en béton ceux-là ) :
Et le retour de napina lembckei
bien cachée sous des rochers:
Il faut vraiment y aller la route est longue. Adieu Norte Chico, enfin, à bientôt j'espère.
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/01/14 12:08 par Guillaume.
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