Vieille rocaille

Pour tromper l'ennui, j'ai pris mon APN et j'ai photographié ma première rocaille.
Elle est installée depuis quinze ans, dans un évier en pierre que nous avons péniblement sorti de la maison. Négligée, elle est envahie par la mousse, mais je ne me résous pas à intervenir.

J'ai trouvé un pauvre lézard frigorifié au fond d'un pot en terre

Un sedum palmeri en bouton, et je vous rajoute en bonus le pied mère.

Tu as trop raison. C'est juste magnifique quand la nature reprend ces droits. C'est très beau comme cela

Bravo Flora, tout est naturel, la nature fait son boulot !

bonjour
il devait être caché par autre chose et en plein sommeil hivernal, ce réveil risque de lui être fatal
c'est pour cela qu'une fois l'hiver arrivé je ne fais plus de rangement dans le cabanon de jardin pour ne pas risquer de déranger nos différent petits amis quel qu'il soit pendant leur repos hivernal. je serais bien content de les retrouver au printemps



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/02/16 19:34 par Fifi.

Très belle association que cet ensemble composé de succulentes, de bulbeuse et de bryophytes: même si elles utilisent trois stratégies fort différentes, toutes trois sont adaptées à la sécheresse ce qui permet leur coexistence sur le long terme en un même milieu.
Pas sûr que Lobivia silvestrii soit aussi adaptée à l'humidité, par contre, mais elle paraît tenir le choc
Chez moi les bryophytes avaient colonisé certains pots du temps où ils étaient hors abri en été, depuis que j'ai déménagé en 2012 elles ont survécu aux conditions devenues bien plus sèches et sont toujours là: elles se réveillent en novembre quand les cactus s'endorment, connaissent leur apogée en ce moment et se dessècheront dès mars avant de reverdir à l'orée de l'hiver!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/02/16 23:07 par chin@ill.

Merci pour vos commentaires.

Je laisse tout ce petit monde cohabiter. Je suis fasciné par le nombre de bryophytes existants, mais c'est en me penchant sur les jardins japonais que j'ai réalisé leur large diversité. Epatée par exemple par le jardin du Ginkaku-ji et de sa collection de 48 sortes de mousses.

J'interviens toutefois avec précaution pour m'assurer que les sempervivum ne se noient pas dans toute cette verdure.

Je tente régulièrement d'implanter lobivia silvestri puisque je n'en manque pas. Mais l'alliance du gel et de l'humidité lui ai également régulièrement fatal. Je mise sur le réchauffement climatique.

Pour Fifi, notre petit ami n'était pas caché par autre chose, il était ainsi au fond de son pot de terre cuite et avait essuyé une douche froide dans la matinée, j'ai même crains pour lui. Je ne sais pas si les parois lisses du pot et la torpeur hivernal ne l'ont pas empêché de remonter. Comme il montrait des signes de vie, j'ai couché le pot pour vider le trop plein d'eau (avant de prendre la photo), l'abriter des prochaines pluies, et lui permettre également de lui laisser la possibilité d'opter pour une maison plus sèche. Je n'ai peut-être pas fait le bon choix mais je le voyais mal surmonter la baisse de température engendré par la pluie matinale. Tout comme toi, j'évite, l'hiver venu, de déplacer les objets sous lesquels dorment les crapauds, me méfie de la boule de feuille dans laquelle dors le hérisson, ainsi de suite. Pas toujours facile d'essayer d'entretenir le jardin tout en respectant la vie de chacun.