En montant un peu, on arrive vite dans des espaces boisés à semi-boisés, sec ou humides, selon les versants. C’est là qu’on peut se régaler, avec entre autre le framboisier et le groseiller, mmmmm...
Une plante que l’on trouve dans de nombreux étages, la gentiane jaune, dont on fait la Suze :
plus discrète, dans les endroits mouillés, une des rares plantes carnivores de la région, la grassette. Les insectes sont englués sur les feuilles :
Dans les minuscules, j’ai bien aimé ce lichen :
et deux orpins (Sedum), difficile d’en dire plus, surtout sans fleur :
De taille bien plus conséquente, les genevriers, bons pour la choucroute ou faire du gin :
Attention, celui-là est toxique (genevrier thurifère) :
il y a aussi l’astragale :
la pulsatile :
la délicate grande astrance :
l’oursin de provence :
et pour finir, la gentiane croisette. Cette plante a une histoire particulière. Elle attire une famille de papillons qui viennent y pondre leurs œufs. Les chenilles se mettent à dévorer la plante, puis tombent au sol. Elles sont adoptées par des fourmis qui les emmènent dans leur fourmilière. Durant l’hiver, les fourmis vont profiter du miellat excrété par la chenille qui va passer la saison au chaud, pour sortir au printemps. Je ne sais pas ce que gagne la plante dans cette histoire, mais c’est très fréquent de la voir avec ces petits œufs blancs. Je vous ferai voir les papillons plus tard, ils sont superbes.
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