Le balcon annécien, série II

Bon, pas d'amateur-e-s, les gremlins sont allés s'écraser au fond de la poubelle
Ils libèrent une grosse terrine, exactement la même que celle contenant 5 Echinocereus coccineus géants se gênant depuis 2015, des plantes très florifères me régalant chaque printemps:

Comme vous le voyez, ils ne sont pas rancuniers vu qu'ils ne poussent plus que dans rien!!
Inutile de les séparer tous je fais trois blocs, un petit, un moyen et un gros:

Jugez de la taille de ces plantes avec le gant en 8 1/2 à côté:

Le remembrement des Triglochidiata, lancé l'été dernier, est donc à présent terminé: entre une croissance et une reproduction naturelle relativement soutenues, ils occupent désormais pour mon plus grand plaisir les 2/5^èmes du linéaire du balcon
Il n'est point d'autres rustiques qui soient aussi réguliers et généreux en fleurs, des fleurs qui une fois ouvertes le restent et tiennent 10 jours, en plus il supportent l'humidité hivernale et tolèrent très bien la mi-ombre tout en m'offrant des fruits comestibles: je réoriente donc progressivement toute ma collection vers eux

T'es un fou

Interessant ! ça donne envie d'en essayer en pleine terre ....

Oui Gilles, la seule chose qu'ils risquent est d'être étouffés, mais du moment qu'on les désherbe...
L'hiver il pleut moins qu'en automne ou au printemps par chez vous du coup ça devrait passer concernant l'humidité, mais si c'est sous un balcon ensoleillé alors pas de soucis
Voilà la terrine qui a été scindée en deux hier, ici photographiée en mai dernier:

A présent j'ai l'impression de l'avoir en double, constatez que ce remembrement n'a visuellement presque rien changé:


Sur le meuble de gauche, quelques oponces moyennes (O.pottsii,O.humifusa, O.polyacantha) s'accommodant tant qu'elles ont soif des conditions ombragées, parvenant encore à fleurir un peu et à me faire des articles normaux:

A leur gauche idem pour les petites opuntioïdes sud-américaines (Maihueniopsis & Pterocactus) du tablar qui, un poil moins exigeantes en lumière, tiennent encore modulo un arrosage moindre:

Opuntia pinkavae est quant à elle à l'aise avec ces conditions car elle pousse dans des anfractuosités rocheuses, et si elle a quitté le tablar principal c'est pour rejoindre toutes les autres oponces sur un des deux meubles:

Vous avez peut-être vu ci-dessus qu'à contrario, les deux petits Triglochidiata qui y restaient ont quitté la nurserie sur ce meuble pour une petite terrine bleue, tout juste acquise:

Ils sont partis en compagnie d'un E.triglochidiatus "warrior" qui avait depuis l'été dernier sa propre terrine puis qui a fleuri cette saison pour la première fois, les deux pots intégrant la zone des Triglochidiata dans la collection principale à la faveur du départ d'O.pinkavae:

Voilà pour la partie de Tetrys 2021, qui au prix d'une grosse prise de tête aura vu se généraliser le regroupement systématique par espèces, par genres voire par sections

un gros boulot en effet ! il n'y a plus qu'a attendre l'an prochain pour les revoir en fleurs! Zoé

Très gros boulot en effet, mais l'année prochaine on va en prendre encore plus plein les yeux !

Bravo, tu es tranquille pour un moment maintenant.

Il en faut, du courage !
Le rempotage de mes Glottiphyllum est une douce rigolade.

Merci
Rempoter les Echinocereus n'est pas bien difficile par rapports aux oponces et opuntioïdes
Rien de mieux qu'une addition d'azote dans l'eau d'arrosage en fin de saison pour faire "cespiter" ces cactus rustiques, ça marche même si bien qu'on a parfois des résultats avec des espèces "non" cespiteuses:



J'ai remarqué au fil des années que ce procédé permettait de prolonger de quelques semaines, le tout avec une très bonne productivité car les jeunes rejets croissent vite, la courte saison de végétation des Echinocereus rustiques qui sans cela s'arrêteraient fin août au moment où leurs apex principaux cessent quoi qu'il arrive toute activité...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/08/21 17:12 par chin@ill.

La nurserie s'est bien remplie, de nouveaux pensionnaires viennent tenir compagnie aux vétérantes Escobaria vivipara et Escobaria missouriensis:

J'ai prélevé tout ce que j'ai pu trouver dans les terrines en jeunes cactus: deux oponces mystère dont une à deux têtes, et six Echinocereus coccineus rosei dont un de quelques jours ayant poussé au pied de son aîné.
La première étant désormais quasiment intégrée à la collection à l'exception des deux Escobaria, accrochez-vous: la nouvelle génération de warriors des balcons arrive



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/08/21 17:34 par chin@ill.

Quittons un peu Annecy pour Val Thorens, mon deuxième "chez-moi" pour y voir Hylotelephium anacampseros et Sempervivum arachnoideum se préparer, à près de 2600 m d'altitude et avec la lenteur qui leur sied, à affronter le long hiver bellevillois:

La variété de crassulacées par là-haut est tout bonnement impressionnante pour des lieux aussi hostiles, surtout quand on voit que la grande majorité des espèces cultivées de cette famille craint le froid...
Dans le genre succulent, certains saxifrages presque "aeoniesques" valent leur pesant de cacahuètes aussi, comme celui-ci à 2900 m plein nord encore entouré de névés début septembre:

Toutes ces petites plantes sont magnifiques sachant qu'elles souffrent du froid surtout, merci de nous faire partager ces découvertes montagnardes.

Sympa, cette saxifrage ! La photo précédente montre des plantes bien exposées (marre de ce soleil...), on dirait un petit coin de Lanzarote.

Par rapport à Lanzarote, les amplitudes thermiques comme les UV sont bien plus importants, mais la température est bien moindre: à l'altitude où ont été prises les photos il gèle et neige toute l'année, donc y compris pendant la période de végétation, ce qui ne perturbe en rien ces crassules
La troisième semaine d'octobre arrive, elle est le signe qu'il faut abriter tout le monde des premières grosses pluies voire du froid de l'automne...
Cactus²:

Les gros pots sont sur la table:

Les tropicales "frileuses" rentrent en cuisine, Rhipsalis elliptica et Disocactus anguliger, qui faillit crever, ont bien profité dehors où ils étaient depuis mars dernier:




Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/10/21 13:42 par chin@ill.

L'oponce de droite est bien hérissée, est-ce de l'Opuntia polyacantha ?
C'est drôle, fin octobre est le moment où je fais le trajet inverse : je mets le plus de monde dehors, à l'abri de la pluie tout de même.