Qui veut jouer au céquoidonc?
Envoyé par fleursdecactus
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Re: Qui veut jouer au céquoidonc? mardi 14 novembre 2006 10:41:15 |
Les feuilles rouges, ce sont des bractées !
Ci-dessous copie d'un article que j'avais publié dans Succulentes :
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Les " Epines du Christ "
L'Epine du Christ est un arbuste épineux originaire de Madagascar, dont le nom scientifique est Euphorbia milii. Comme toutes les plantes de la famille des Euphorbiacées, la structure de son inflorescence est très particulière : ce que l'on croit être des pétales est en réalité des bractées, c'est à dire des feuilles modifiées et vivement colorées. Au centre, ce qui pourrait être un pistil est une minuscule fleur femelle. Et les étamines sont en fait des fleurs mâles réduites à leur plus simple expression ! Chaque inflorescence est donc constituée d'une fleur femelle, entourée de plusieurs fleurs mâles, le tout protégé par des glandes nectarifères et des bractées. Cette structure complexe s'appelle un cyathe et pourrait être prise de loin pour une fleur unique. Pour ceux qui en douteraient encore, la démonstration peut être apportée par le fait que chaque inflorescence fanée peut donner naissance à deux nouveaux cyathes, qui se divisent à leur tour en deux, et ainsi de suite, ce qui fait qu'il n'est pas rare de voir, sur des plantes en pleine végétation, des superpositions de bractées qui se terminent par de spectaculaires bouquets de 16 ou 32 cyathes ! Une véritable fleur ne peut donner naissance à une autre fleur, alors qu'à la base des bractées se trouvent des bourgeons susceptibles de redonner des tiges florales. Quand la plante est cultivée dans de bonnes conditions, les floraisons apparaissent au rythme d'une inflorescence pour chaque feuille produite. Cette propension à fleurir en continu est la raison principale du succès de l'Epine du Christ.
Dans la nature, il existe de très nombreuses variétés d'E. milii, qui diffèrent par la taille ou la couleur des bractées (rouge, orange ou jaune), le diamètre des tiges, la dimension des feuilles, le port étalé ou dressé. L'espèce d'origine, à petites bractées rouges, autrefois très cultivée, a été supplantée par des variétés améliorées à floraison plus spectaculaire. Apparue il y a une trentaine d'années, Euphorbia 'Gabriela' est un hybride spontané d'E. lophogona et d'E. milii collecté à Madagascar par Stirnadel, un horticulteur allemand, qui l'a multiplié par millions. Retourné quelques années plus tard sur le lieu de sa découverte, il constata que la plante originale avait totalement disparu ! C'est une variété à grosses feuilles, avec des bractées qui oscillent entre le rose et le rouge. Sur la Côte d'Azur, elle fleurit toute l'année et peut rester dehors jusqu'à 0°C. Par sélection et hybridation, de nouvelles variétés ont été créées à la suite de 'Gabriela' : 'Somona' aux bractées roses, 'Gabi' au port compact, 'Buchfeuer' aux bractées rouge feu. Il existe même une variété aux bractées blanc pur dont j'ignore le nom.
Depuis quelques années sont apparues en Thaïlande de nouvelles variétés extrêmement spectaculaires. Les tiges et les feuilles sont de très grande dimension, rappelant en cela E. milii var. hislopii, la plus grosse variété botanique. Mais ce qui étonne, c'est la dimension des cyathes, qui peuvent atteindre 6 cm de diamètre, et la gamme de couleurs disponibles: rouge, rose, orange, blanc, jaune et bicolores. Malheureusement, personne en Thaïlande ne semble savoir exactement où, quand et comment sont apparues ces " monstres " . On peut penser qu'il s'agit probablement de plantes polyploïdes, c'est à dire des mutants ayant subi une multiplication accidentelle du nombre de leurs chromosomes. Faisant l'objet de cultures très importantes, de nouvelles variétés sont créées en permanence et baptisées avec des noms locaux peu évocateurs pour les occidentaux ! De ce fait, on les désigne en Europe sous le nom générique d'Euphorbia milii 'Thai'. Elles commencent à se répandre en France, mais les plus belles variétés sont encore à venir. Nul doute qu'elles sont promises à un vif succès.
En ce qui concerne la culture, l'Epine du Christ possède des feuilles peu succulentes, qui tombent en cas de sécheresse, mais ce n'est pas un feuillage caduc. Les nouvelles feuilles ne poussent qu'à l'extrémité des tiges et ne remplacent pas celles qui sont tombées. Pour éviter d'avoir une plante aux tiges dégarnies, il faut arroser abondamment en été et ne pas cesser complètement les apports d'eau en hiver. En cas de besoin, il ne faut pas hésiter à tailler les tiges pour stimuler la production de nouvelles pousses et obtenir une plante touffue. En hiver, il faut la garder de préférence au-dessus de 12°C, dans un lieu assez lumineux. La culture se fait dans du terreau ordinaire, additionné d'un peu de sable et de perlite, avec des apports d'engrais liquide pour géraniums une fois par mois d'avril à septembre. Très peu sensible aux parasites, c'est une plante idéale pour les balcons, qui supporte tous les mauvais traitements, en dehors du gel. Méfiez-vous cependant de sa sève, qui est toxique.
HK
Ci-dessous copie d'un article que j'avais publié dans Succulentes :
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Les " Epines du Christ "
L'Epine du Christ est un arbuste épineux originaire de Madagascar, dont le nom scientifique est Euphorbia milii. Comme toutes les plantes de la famille des Euphorbiacées, la structure de son inflorescence est très particulière : ce que l'on croit être des pétales est en réalité des bractées, c'est à dire des feuilles modifiées et vivement colorées. Au centre, ce qui pourrait être un pistil est une minuscule fleur femelle. Et les étamines sont en fait des fleurs mâles réduites à leur plus simple expression ! Chaque inflorescence est donc constituée d'une fleur femelle, entourée de plusieurs fleurs mâles, le tout protégé par des glandes nectarifères et des bractées. Cette structure complexe s'appelle un cyathe et pourrait être prise de loin pour une fleur unique. Pour ceux qui en douteraient encore, la démonstration peut être apportée par le fait que chaque inflorescence fanée peut donner naissance à deux nouveaux cyathes, qui se divisent à leur tour en deux, et ainsi de suite, ce qui fait qu'il n'est pas rare de voir, sur des plantes en pleine végétation, des superpositions de bractées qui se terminent par de spectaculaires bouquets de 16 ou 32 cyathes ! Une véritable fleur ne peut donner naissance à une autre fleur, alors qu'à la base des bractées se trouvent des bourgeons susceptibles de redonner des tiges florales. Quand la plante est cultivée dans de bonnes conditions, les floraisons apparaissent au rythme d'une inflorescence pour chaque feuille produite. Cette propension à fleurir en continu est la raison principale du succès de l'Epine du Christ.
Dans la nature, il existe de très nombreuses variétés d'E. milii, qui diffèrent par la taille ou la couleur des bractées (rouge, orange ou jaune), le diamètre des tiges, la dimension des feuilles, le port étalé ou dressé. L'espèce d'origine, à petites bractées rouges, autrefois très cultivée, a été supplantée par des variétés améliorées à floraison plus spectaculaire. Apparue il y a une trentaine d'années, Euphorbia 'Gabriela' est un hybride spontané d'E. lophogona et d'E. milii collecté à Madagascar par Stirnadel, un horticulteur allemand, qui l'a multiplié par millions. Retourné quelques années plus tard sur le lieu de sa découverte, il constata que la plante originale avait totalement disparu ! C'est une variété à grosses feuilles, avec des bractées qui oscillent entre le rose et le rouge. Sur la Côte d'Azur, elle fleurit toute l'année et peut rester dehors jusqu'à 0°C. Par sélection et hybridation, de nouvelles variétés ont été créées à la suite de 'Gabriela' : 'Somona' aux bractées roses, 'Gabi' au port compact, 'Buchfeuer' aux bractées rouge feu. Il existe même une variété aux bractées blanc pur dont j'ignore le nom.
Depuis quelques années sont apparues en Thaïlande de nouvelles variétés extrêmement spectaculaires. Les tiges et les feuilles sont de très grande dimension, rappelant en cela E. milii var. hislopii, la plus grosse variété botanique. Mais ce qui étonne, c'est la dimension des cyathes, qui peuvent atteindre 6 cm de diamètre, et la gamme de couleurs disponibles: rouge, rose, orange, blanc, jaune et bicolores. Malheureusement, personne en Thaïlande ne semble savoir exactement où, quand et comment sont apparues ces " monstres " . On peut penser qu'il s'agit probablement de plantes polyploïdes, c'est à dire des mutants ayant subi une multiplication accidentelle du nombre de leurs chromosomes. Faisant l'objet de cultures très importantes, de nouvelles variétés sont créées en permanence et baptisées avec des noms locaux peu évocateurs pour les occidentaux ! De ce fait, on les désigne en Europe sous le nom générique d'Euphorbia milii 'Thai'. Elles commencent à se répandre en France, mais les plus belles variétés sont encore à venir. Nul doute qu'elles sont promises à un vif succès.
En ce qui concerne la culture, l'Epine du Christ possède des feuilles peu succulentes, qui tombent en cas de sécheresse, mais ce n'est pas un feuillage caduc. Les nouvelles feuilles ne poussent qu'à l'extrémité des tiges et ne remplacent pas celles qui sont tombées. Pour éviter d'avoir une plante aux tiges dégarnies, il faut arroser abondamment en été et ne pas cesser complètement les apports d'eau en hiver. En cas de besoin, il ne faut pas hésiter à tailler les tiges pour stimuler la production de nouvelles pousses et obtenir une plante touffue. En hiver, il faut la garder de préférence au-dessus de 12°C, dans un lieu assez lumineux. La culture se fait dans du terreau ordinaire, additionné d'un peu de sable et de perlite, avec des apports d'engrais liquide pour géraniums une fois par mois d'avril à septembre. Très peu sensible aux parasites, c'est une plante idéale pour les balcons, qui supporte tous les mauvais traitements, en dehors du gel. Méfiez-vous cependant de sa sève, qui est toxique.
HK
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Re: Qui veut jouer au céquoidonc? mercredi 15 novembre 2006 19:48:34 |
le céquoidonc est remporté haut la main!!!!;-)
merci de m'avoir donné le nom et j'espère que je vais en retrouver,sinon,cazu,je viens faire un tour par chez toi!!!!;-)
Mention spécial à monsieur henri pour ce super exposé.
Meuuu,non,je fais pas du lêche botte pour obtenir un beau cactus;-)
Qoui que
)
En tout cas merci,et je pense que je suis prête maintenant pour une nouvelle aventure ces euphorbia!!!!!
merci de m'avoir donné le nom et j'espère que je vais en retrouver,sinon,cazu,je viens faire un tour par chez toi!!!!;-)
Mention spécial à monsieur henri pour ce super exposé.
Meuuu,non,je fais pas du lêche botte pour obtenir un beau cactus;-)
Qoui que
)En tout cas merci,et je pense que je suis prête maintenant pour une nouvelle aventure ces euphorbia!!!!!
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